Le village de Hassan Fathy

Un village de terre crue échappe à l'oubli pour devenir une référence


Des historiennes de l'art de l'UNIGE font sauvegarder le patrimoine égyptien de Nouveau Gourna par l'UNESCO

Grâce au travail d'une association née à l'Université de Genève (UNIGE), l'UNESCO va restaurer et sauvegarder le village égyptien de Nouveau Gourna, né de l'imagination humaniste de l'architecte Hassan Fathy, qui exploita les propriétés de la brique en terre crue. Au programme, la remise en l'état de ce qui existe depuis 1948, l'habilitation d'espaces publics et l'extension de l'habitat existant. Un million de dollars a été alloué pour ce faire, tandis que la perspective d'un centre de référence mondial pour l'habitat durable, où former des architectes, des urbanistes et des professionnels de l'ingénierie, donne une vie nouvelle à l'agglomération.

S'il est simple, en Suisse, pour un groupe de personnes dont les intérêts convergent, de se constituer en association, la donne diffère en Egypte, où le droit n'autorise pas ce type de regroupement civil. C'est la raison pour laquelle, en 2008, Leïla El-Wakil, maître d'enseignement et de recherche au Département d'histoire de l'art de l'UNIGE, fonde à Genève une association centrée sur l'oeuvre d'un architecte égyptien très renommé. Sous l'appellation de Save the Heritage of Hassan Fathy, l'historienne cherche un fer de lance pour attirer l'attention des milieux concernés par le patrimoine bâti -architectes, urbanistes...-, au sujet de Nouveau Gourna, ce village né d'une commande gouvernementale survenue en 1945, en vue d'y reloger les habitants de Gourna, situé, lui, sur une hauteur, en pleine Vallée des Rois.

Un matériau traditionnel et durable

Outre les caractéristiques esthétiques qu'il présente, l'ensemble de Nouveau Gourna se distingue par des qualités tant sociales qu'écologiques, dans la mesure où il repose entièrement sur un matériau traditionnel utilisé depuis la plus haute Antiquité, un matériau peu coûteux, ne polluant pas et qui présente une grande plasticité : la brique de terre crue.

Hassan Fathy, aujourd'hui décédé, s'était déjà brillamment illustré dans la conception de complexes fermiers privés entièrement construits en briques de terre crue. Au point que le Service égyptien des monuments historiques, craignant des pillages de biens culturels sur les sites archéologiques monumentaux, s'adresse à lui pour l'élaboration d'un village permettant le relogement de populations habitant Gourna, sis dans la Vallée des Rois. Mais en 1948, un tiers de sa réalisation étant effectué, Nouveau Gourna est abandonné, car les villageois n'en veulent pas. D'autres personnes s'installent alors dans ces habitations.

Pour une architecture en lien avec la société

Sensible aux rudes conditions de vie des paysans de son pays, Hassan Fathy consacre un livre à la question de l'architecture adaptée au terrain et accessible aux couches sociales défavorisées, Architecture for the poor ; l'ouvrage est traduit dans de très nombreuses langues et devient une référence dans les écoles du monde entier. Malgré ce rayonnement, Nouveau Gourna subit les affres du temps et se détériore, entretenu comme faire se peut par ses habitants. C'est ce qui décide Leïla El-Wakil, dont les travaux de recherche portent aussi sur les archives Hassan Fathy, un fonds gigantesque déposé au Caire, à alerter les instances susceptibles de mettre en oeuvre un sauvetage et une revalorisation du site.

Après de nombreuses démarches entreprises à l'adresse tant de fondations privées que des services publics en charge des monuments islamiques, coptes et pharaoniques, en 2009, l'historienne de l'art organise, via l'association éponyme, un colloque sur les créations de Hassan Fathy à la Bibliotheca Alexandrina. Cette réunion internationale donne une visibilité inédite à Nouveau Gourna, notamment vis-à-vis d'instituts spécialisés dans l'architecture de terre -Craterre par exemple, une structure rattachée à l'Université de Grenoble-. Une pétition est lancée, qui parvient à l'ONG World Heritage Fund, conseillère auprès de l'UNESCO en charge de répertorier les sites architecturaux près de disparaître et qui vaudraient cependant qu'on les classe au patrimoine mondial de l'humanité.

Restaurer, conserver, puis transmettre

En avril 2009, l'association organise une visite du village pour divers spécialistes, dont une sociologue. Un rapport en ressort, qui sera envoyé directement à l'UNESCO. Leïla El-Wakil se replonge dans son travail sur Hassan Fathy, quand elle est convoquée par la direction parisienne du Centre du patrimoine mondial, qui lui annonce qu'un million de dollars est alloué au projet de restauration et sauvegarde de Nouveau Gourna. De son côté, la Fondation Aga Khan, qui avait soutenu l'association dès ses premiers pas, lui renouvelle son appui financier, tout comme d'autres mécènes privés.

Il y a une dizaine de jours, une délégation de l'UNESCO s'est rendue sur place pour un état des lieux détaillé, soit une évaluation de l'ampleur des travaux et la mise en application d'un moratoire sur les transformations et interventions. Au programme, la remise en l'état de ce qui existe depuis 1948, l'habilitation d'espaces publics (une mosquée, une salle des fêtes, un khan ou marché artisanal) et l'extension de l'habitat sur un périmètre déjà envisagé par Hassan Fathy lui-même. La perspective de faire de Nouveau Gourna un centre de référence mondial pour l'habitat durable, où former des architectes, des urbanistes et des professionnels de l'ingénierie réjouit Leïla El-Wakil, qui voit dans un tel développement une manière très concrète et créative de fidèle hommage à la mémoire et à la pensée de Hassan Fathy.

verres libyques & météorites

le scarabée ornant un bijoux pectoral ayant appartenu au Roi Toutankhamon et figurant au musée du Caire a été taillé dans un morceau de verre lybique, matière plutot rare et provenant d'une réaction du sable lorsqu'une météorite vient s'écraser sur le sol dans le désert , ce n'est en aucun cas un cristal de roche de couleur vert/jaune ou une pierre semi-précieuse comme le prétendent certains Egyptologues. Les Anciens Egyptiens travaillaient les météorites et les matières circonvoisinent également.

 

Libyan glass & meteorites

the beetle decorating a pectoral jewelry that belonged to King Tutankhamun and appearing in the Cairo museum was carved in a piece of lybic glass, a rather rare material from a reaction of sand when a meteorite crashed on the ground in the desert, is by no means a green / yellow rock crystal or a semi-precious stone as some Egyptologists claim. Ancient Egyptians worked meteorites and materials around too.

 

Amelia Ann Blanford Edwards fut une journaliste, une romancière et une Egyptologue, née a Londres en 1831, elle fonda notamment ( et avec R.Stuart poole ) , en 1882 l ' « Egypt Exploration Fund «  , devenue plus tard «  Egypt Exploration Society «  qui travailla sur de nombreux sites de fouilles en Egypte ainsi qu'au Soudan.

 

 

 

Les découvertes de la EES inclus également , un modèle sculpté de la Reine Nefertiti d'Amarna et le non moins célèbre temple funéraire du Pharaon Hatchepsout

 

a Deir el-Bahari sur la rives ouest de Louxor, l'ancienne Thèbes . La EES a véritablement apporté une contribution remarqué , à l'étude du monde Egyptien antique.

 

 

 

Amélia Blanford Edwards publia sur l'Egypte «  Pharaoh's, Fellahs and explorer «  chez Harper and Brothers à New York en 1891, mais c'est auparavant en 1976, que notre héroïne publia «  Thousand Miles Up the Nile «  chez Georges Routledge and Sons, Londres .

 

 

 

Ce livre devenu célèbre pour sa description de l'Egypte au 19 ème siècle nous décrit le périple de l'archéologue tout le long du Nil depuis le Caire et en passant par malawi, El Amarna, Abydos, Denderah, karnak, Louxor ( Louqsor ), Esna, El Kab, Edfou, Gebel el-Silisleh , Kom Ombo, Assouan ou encore Abu Simbel, a bord de la dahabieh Dongola, louée par ces explorateurs egyptologues afin de réaliser leur voyage d'étude.

 

 

 

La Dahabeya Dongola, ce voilier traditionnel , fut véritablement l’écrin du Récit de «  thousand Milles Up the Nile «  indivisiblement liée aux aventures de ces grands voyageurs et archéologues découvreurs et c'est bien dans ce sens qu'elle devint la dahabeya historique de la Haute-Egypte.

 

 

 

Construite en 1835 la Dahabiya Dongola et devenue mythique, elle fut entretenue , restaurée et modernisée ( électricité, eau chaude, ) au gré de ses propriétaires . Les dahabeyas bien sur , ne descendent pas des Pharaons comme on peut le lire ou meme l'entendre ca et la , sur les brochures de commerce orientale a l'intention des touristes , mais la dahabiya Dongola demeure attachée au 19 ème siècle ainsi qu' à l'histoire de l'Egypte ancienne a travers Amelia B. Edward et la très honorable «  Egypt Exploration fund «  .

 

 

 

Toujours disponible pour les authentiques amateurs, a bord de la dahabieh Dongola vous pourrez contempler la magie des sites chargés d'histoire, accessible uniquement grâce a sont fond plat.

 

 

 

 

Les berges et les Iles qui jalonnent le Nil vous laisserons un indicible parfum d’éternité , loin du tourisme de masse et non limité par sept , la mystérieuse, l'infinie et l'immuable luminosité de Ra vous permettra de découvrir la véritable nature de l'Egypte.