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aller a kom ombo depuis Louxor


Kom Ombo

 

Du grec Ombos venant de l'égyptien Noubt signifiant "la ville de l'or", située a environ 165 kilomètres de la ville de Louxor, le site d'occupation de Kom Ombo remonte à la Préhistoire et se situe à une quarantaine de kilomètres au nord d'Assouan au cœur d'un important bassin agricole et non loin de l'entrée de la principale voie de communication entre le Nil, le désert oriental et le Ouadi Hammamat.

Ville de moyenne importance à l'époque pharaonique, elle devient une ville de garnison et la métropole conséquente à l'époque ptolémaïque. Son temple est alors l'un des plus important de la Vallée du Nil.

Le temple a remplacé, à l'époque gréco-romaine, un ancien sanctuaire de moindres dimensions fondé par Amenhotep Ier et Thoutmosis III plus de 1000 ans auparavant et dédié à Haroëris, Hathor et Sobek.

L'édifice actuel fut édifié dès le règne de Ptolémée VI Philométor (~180 à ~145) et Ptolémée VIII Évergète II (~145 à ~116) et ne cessa d'être agrandi et embelli durant la domination romaine, notamment sous Tibère qui lui apporta sa cour et Domitien son pylône. Il ne fut jamais tout à fait achevé.
Au IVe siècle, les Chrétiens y construisirent des églises.

L'édifice se dresse au sommet d'une colline aux pieds de laquelle le Nil effectue un virage à angle droit. L'érosion de la rive orientale a fait disparaître plusieurs installations : la berge s'est effondrée, le mammisi et le pylône furent engloutis.
Une partie du mur d'enceinte a disparu et le temple a perdu son toit.

De façon fort originale, le temple de Kom Ombo est un temple double, dédié à deux triades distinctes.
Les deux moitiés parallèles du monument ont chacune leur entrée mais communiquent transversalement.
Un jeu complexe de portes permettait d'isoler chaque sanctuaire ou de les associer selon la nécessité du culte.

La partie gauche est réservée au dieu faucon Haroëris, du nom égyptien déformé par les Grecs Her-Our, "Horus le grand" accompagné de son épouse Tasenetnofret, "la Sœur de Bonté" et leur fils Panebtaouy, "le Seigneur du Double Pays".

La partie sud est destinée à Sobek, Hathor et Khonsou qui apparaît ici comme le fils du dieu crocodile.

Ces deux entités divines expriment deux forces essentielles qui animent la vie de l'Égypte : l'eau avec Sobek, la lumière avec Haroëris.